dimanche 18 octobre 2009

Benoit Labonté: Fumée sans feu?

Non mais là les amis, baleine! Oui oui baleine! C’est assez! Pensez-vous que j’ai juste ça à faire des chroniques pour mon blogue! J’ai commencé la présente samedi matin. Je l’ai rectifié samedi soir suite aux réactions de l’intimé en rapport aux révélations de Rue Frontenac et de Radio-Canada. Et dimanche matin 10h15, voilà t’y pas qu’il démissionne de Vision Montréal. À noter que le monsieur affirmait n’avoir rien à se reprocher puisque blanc comme neige. Blanc comme neige! Avez-vous dit blanc comme neige?

Récapitulons ou si vous préférez, recyclons! Les faits ou la chronique, c’est selon.

Vendredi soir, il y avait un autre individu mystère au Téléjournal de Radio-Canada. Semble-t-il qu’il y en avait également un à TVA. Je n’ai pas vu ce dernier mais celui de Radio-Canada portait un gros capuchon sur la tête, dans le genre de ceux que les boxeurs arborent avant le combat. Évidemment, l’individu se cachait la tête pour ne pas être reconnu. Sa voix était d’ailleurs remplacée par celle d’un narrateur. Il était là pour nous faire part d’une autre magouille politique. Une de plus! Cette fois-ci, c’est Benoît Labonté qui est en cause. Comme on dit, ça n’en finit plus de finir! En ce dimanche soir, on peut affirmer qu'il en est de même des rebondissements!

Lorsque j’ai vu le capuchonné vendredi soir, j’ai réagi. Cela me semble devenir une habitude que de dénoncer dans l’anonymat. Une fois, deux fois, cela peut aller. Mais là, ça commence à ressembler à un festival. Remarquez, peut-être que le festival de l’enveloppe brune dure depuis des lustres sans que la population, ainsi que l’auteur de ses lignes, n’en ait la moindre idée?

Pour ce qui est des anonymes, ne pourrait-on pas voir le visage de ceux qui ont des choses à dire? Je veux bien croire que les journalistes vérifient leurs sources mais il y a tout de même une limite à dénoncer les autres derrière le masque. À ce que je sache, monsieur Labonté n’est pas membre en règle d’un quelconque groupe illicite. Pourquoi alors cette peur de parler à visage découvert?

Masque ou pas… heuu… oups! Nuage ou pas, le soleil se lève comme il en a l’habitude et samedi ne fait pas exception à la règle. Un habituel samedi qui devient une intéressante journée alors que Benoît Labonté crie à l’odieux de ce qu’il qualifie être une tentative d’assassinat politique! Encore plus intéressant de prendre connaissance qu’il ne sera plus le bras droit de Louise Harel malgré le fait que selon lui, il est victime d’une campagne mensongère.

Pourquoi prendre ces distances si monsieur Labonté n’a rien à se reprocher? Il le fait bien entendu parce qu’il affirme être un joueur d’équipe. Après le leadership, y a-t-il mieux qu’être un joueur d’équipe! Avez-vous dit joueur d’équipe?

Évidemment que Benoît Labonté n’a rien à se reprocher. Il veut juste ne pas nuire à la candidature de Louise Harel. Il ne veut pas nuire à madame Harel qui comme par hasard, fait campagne sur l’inaptitude du maire sortant à contrer les scandales financiers. Tout de même intéressant de constater que les défenseurs de l’intégrité se retrouvent dans le rôle de l’arroseur arrosé!

Mais tout cela n’était qu’un constat puisque comme vous le savez, après samedi, vient dimanche. Ce qui, à bien y penser, est tout à fait normal. Normale puisque c’est le jour du Seigneur. Normale d’aller à la confesse. Normale que Benoît Labonté se confesse à Louise Harel. Confession des p’tites visites au restaurant, des p’tits coups de téléphone ou des p’tites enveloppes brunes? Autrement dit, normale qu’il démissionne de Vision Montréal.

Bon ben c’est ça qui est ça lorsqu’on aime le mot leadership. Certains nous parlent de «nos leaders politiques». Moi personnellement, je n’ai rien contre les «chefs politiques» mais avant d’utiliser l’expression «leaders politiques», faudrait y penser par deux fois.

Si vous voulez mon humble avis, on n’en a pas besoin de leadership si le dessein est de magouiller dans le but de parvenir au pouvoir. J’espère simplement ne pas être le seul à voir les choses comme ça.

Et là vous vous demandez pourquoi je commente l’actualité sous l’angle du leadership. Et bien cela me semble évident puisque c’est ça qui est ça. Il n’y a pas de fumée sans feu!


Sur le même sujet:
Voix publique de Josée Legault (Voir), La malédiction Accurso?
Le blogue de Patrick Lagacé (Cyberpresse), Asphalte: une tête tombe, celle de Benoît Labonté
Le blogue de l’édito (Cyberpresse), Benoît Labonté et les enveloppes brunes, qui dit vrai?
Marco Bélair-Cirino (Le Devoir), Harel expulse Labonté

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